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28 juillet 2021 3 28 /07 /juillet /2021 08:23

La rude épreuve que nous traversons en  ‪#‎Tunisie depuis le 25 juillet 2021 nous pousse à nous regarder en miroir pour bien appréhender les réelles motivations et convictions qui nous habitent.

Qu'on soit politique ou apolitique, difficile de ne pas s'intéresser aux affaires publiques de son pays et de surcroît à un avènement de taille aussi bouleversant que préoccupant comme celui il y a 2 jours. Cela va de tout un devenir dont la gestation n'a toujours pas abouti.

Tout en relativisant l'ampleur qui aurait secoué bon nombre de nos concitoyens qui avaient toujours cru et croient encore en une Tunisie démocratiquement et pacifiquement gouvernable, ce qui se passe ces derniers jours, dans une démocratie naissante où toutes les institutions, et notamment la cour constitutionnelle, ne sont pas encore mises en place pour pouvoir exercer leur vocation d'arbitre et immuniser autant que faire se peut le processus transitionnel engagé depuis maintenant 10 ans, constitue inéluctablement une véritable épreuve à toutes les organisations de la société civile tout comme les forces vives de la patrie qui, plus que jamais, se doivent, naturellement de par leur vocation, de s'employer à jouer pleinement leur rôle de garde-fous pour protéger à terme les acquis -dont principalement la liberté- à un moment où la conscience commune semble brouillée par des facteurs exogènes et endogènes...

Au-delà de tout clivage qui ne ferait qu'envenimer un climat déjà "pourri", j'espère qu'un nivellement par le haut [dont l'élite sera la locomotive] se mettra de sitôt à s'investir dans un effort à même d'accoucher d'une solution intelligente qui permettrait aux "protagonistes" de sortir tous par le haut dans l'intérêt de ce cher pays !

Tous ceux qui n'approuvent pas la démarche par laquelle on s'est retrouvé de fait depuis le 25 juillet dans un Etat d'exception, doivent légitimement disposer du droit d'exprimer leurs opinions et de pouvoir dire clairement et sans ambiguïté ce qu'ils en pensent, s'ils le souhaitent bien sûr. Afficher des positions "alambiquées" dans un moment aussi grave serait un choix de la porte entrouverte ou encore au mieux une position pouvant être évolutive en fonction des circonstances...l'indifférence synonyme d'une résignation de la vie publique reste également un choix... bref, in fine, ce serait à mon sens un simple choix parmi d'autres...

La diversité doit, de ce point de vue, être perçue plutôt comme étant une richesse culturelle et l'on doit donc s'efforcer à apprendre à respecter nos différences.

Sinon, force est de constater qu'on a heureusement pu enregistrer ces derniers jours plusieurs voix [de différentes sensibilités politiques voire de tous bords] aussi libres que responsables qui ont crié haut et fort pour exprimer leurs positions vs le passage actionné pour valoir un article de constitution dont vraisemblablement toutes les conditions ne seraient pas réunies, par des mesures qui dérogent, momentanément soit-il, à quelques fondamentaux de la démocratie; en l'occurrence la séparation des pouvoirs.

Bien entendu, l'interprétation dudit article [80] n'est certes pas l'objet de cet essai et encore moins ne relève aucunement de la compétence du citoyen lambda, toutefois, lorsqu'on entend des spécialistes, experts de renom ou encore des référents en la matière s'exprimer sur le sujet, on ne peut rester indifférent, ceci outre la faculté naturelle d'analyse par l'instinct devant nous éclairer pour constater à la 1ère lecture [dans le fond et la forme] des mesures d'exception entamées ou devant être engagées, que la teneur laisse pour le moins planer le doute quant à l'approche [de salut] censée répondre à un péril grave par des actions plutôt rassurantes. Cela n'est malheureusement pas le cas, dès lors qu'un sentiment d'inquiétude générale commence à régner [en tous cas dans une partie de la population] en l'absence de garanties tangibles pouvant le dissiper, d'où plusieurs questions [loin d'être anodines par ailleurs] pourraient légitimement se poser...

Sans aller à dire qu'on serait en ce moment sur un terrain glissant, car personnellement je garde l'intime conviction que ce ne serait qu'une parenthèse éphémère que les tunisiens sauront rapidement fermer, dépasser et en tirer les enseignements qu'il faut, la vigilance doit tout de même rester de mise durant les 30 jours annoncés [notamment dans un contexte particulièrement volatile].

D'ici-là, j'espère que le sens de dialogue [constructif et inclusif] l'emporte avec un vrai travail de fond sur/pour une sortie de crise imminente, prioritairement sanitaire mais pas que... décidément nos problèmes politiques méritent une réflexion calme pour que les blocages vécus ne se reproduisent plus mais aussi nos difficultés structurelles et non des moindres ; économiques, financières, ...

Par souci de responsabilité envers les générations futures, nous nous devons tous de réfléchir pour apporter notre pierre à l'édifice commun ; à savoir une Tunisie de droit, viable, démocrate, paisible, prospère et agréable à y vivre.

Oui c'est possible, encore possible si chacun d'entre nous se sépare de son narcissisme pour céder la place à la raison, à la pensée collective et à l'action collégiale au service de l'intérêt commun et à juste titre le salut de ce pays.

Toutes les crises qui paralysent notre pays depuis quelques années pourraient bel et bien devenir un simple mauvais souvenir même si j'avoue que l'apprentissage [de transition démocratique] a tellement perduré qu'il s'est vu attiser à plusieurs reprises des aléas, péripéties et incidents de parcours mais aussi et surtout par moments des pics quasi-chaotiques dont le coût commence à peser sérieusement au point de frôler le déficit du capital patience et résilience de ceux même qui y avaient profondément cru.

Ce qui précède ne dédouane d'aucune manière tous ceux qui nous ont conduits directement ou indirectement à une telle situation périlleuse dans tous ses aspects, car, exercer le pouvoir c'est aussi accepter d'être jugé sur son bilan... mais ça c'est un autre [long] débat...

La Tunisie du prix Nobel n'a le droit que de réussir !!

Gardons espoir.

Mohamed-Naceur SAFRAOU

 
Kamel Ben Ouirane, Jamel Satouri et 4 autres personnes
 
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26 juillet 2021 1 26 /07 /juillet /2021 10:06
Un 25 juillet pas comme les autres!
De toute vraisemblance, le processus de démocratisation du pays est désormais suspendu et espère non compromis.
Attention à l'euphorie démesurée.
Le tournant de ce soir, aussi marquant que controverse, repose sur une lecture loin de faire l'unanimité et surtout n'aurait pas encore tout dit/dévoilé...
Difficile de deviner les conséquences d'une telle "initiative" pouvant s'avérer aventurière et donc coûteuse à un moment où effectivement, d'une part, tout le monde s'accorde sur le fait que l'on doive faire qcq chose pour arrêter la spirale des dégâts [sanitaires, financiers, économiques, ...] qui ont lourdement épuisé les tunisiens à tous les niveaux mais en même temps, d'autre part, tout en restant FIDÈLE à l'esprit même du socle constitutionnel qui prévoit justement selon plusieurs experts des mesures pouvant conduire à des solutions plus soft, en tous cas moins clivantes et surtout loin de se lancer dans un chemin qui risque fort de mener la population à une bipolarisation dont les "prémices" commencent d'ores et déjà à se profiler ; à savoir avec ou contre le parachèvement du processus engagé de démocratisation du pays.
Plus que jamais les tunisiens doivent faire preuve de calme, de sagesse et de lucidité pour rester soudés et ne pas céder aux dérives de tous bords...
Croisons les doigts pour la suite.
Loin d'être pessimiste mais ne peux m'empêcher d'être préoccupé par le devenir de mon pays.
Nous vivons un 25 juillet pas comme les autres.
La Tunisie doit [tout de même] réussir à surmonter cette nouvelle épreuve; j'en suis convaincu et même certain... malgré tout.
A suivre...
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9 décembre 2020 3 09 /12 /décembre /2020 12:06

Il est clair que depuis un certain temps le débat s’enlise dans la « partisanerie » et que la situation dans notre pays s’empire de plus en plus ; l’actualité chaude de tous bords qui rythme désormais notre quotidien en est une illustration manifeste…

Quoi qu’en pensent d’aucuns, ceci ne doit pas, à mon humble avis, donner du crédit aux idées pour le moins farfelues [quel qu’il soit l’emballage…] qui, curieusement, commencent à (re)faire surface ces derniers jours… alors même que toutes les institutions constitutionnelles ne soient encore finalisées et mises en place.

La démocratie est un process qui doit inéluctablement passer par un apprentissage de longue haleine, ce serait un leurre d’imaginer le contraire.

Autant je n’en veux aucunement à ceux qui éprouvent des difficultés pour subvenir au strict minimum vital et qui se battent laborieusement pour leur survie ou/et surmonter leurs douleurs/souffrances collatéralement subies…, toutes mes pensées sincères à eux et à leurs familles, toutefois, j’ai du mal à réaliser que des « faiseurs/relais » d’opinion ou encore des « politiciens » [autoproclamés] démocrates puissent tomber ainsi à court de créativité [pour trouver des solutions intelligentes à la sortie de cette crise] et jeter aussi rapidement l’éponge en ne proposant [in fine] qu’une fuite en avant pouvant ultérieurement s’avérer lourdement préjudiciable pour le pays.

Bien que les problèmes accumulés au fil des années soient inextricables, cela ne doit pas nous conduire non plus à s’aventurer dans des « recettes » qui ne nous ressemblent pas et qui risquent de compromettre  l’irréversibilité de la démocratisation [à peine amorcée] du pays.

Sans tergiverser, j’en appelle nos « sages » à faire preuve de plus de mesure, de retenue et de recul dans leurs interventions et/ou recommandations. La résilience en cette épreuve [ô combien si difficile ; j’en conviens] doit pouvoir nous permettre de sortir tous par le haut une fois on aura dépassé ces turbulences, aussi complexes et multisectorielles soient-elles, pour pouvoir s’adonner/s’attaquer aux vrais problèmes structurels que traverse la Tunisie depuis maintenant quelques décennies et, certes, amplifiés à la vitesse grand V pendant les dix dernières années.

Notre citoyenneté nous dicte à tous et à chacun le devoir d’agir plus que jamais en responsable qui contribue [avec un vrai leadership] à un effort collectif d’encadrement positif et continu en cultivant plutôt un état d’esprit constructif à même de créer, entretenir et renouveler l’espoir en un avenir meilleur !

C’est loin d’être gagné, certes, mais le contraire serait malheureusement de cautionner ceux qui prônent [à tout prix] un revirement à mi-chemin en saisissant  la détresse des plus vulnérables pour essayer de leur vendre un bonheur illusoire par une démagogie de l’émotion.

La Tunisie doit réussir !

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 00:42
La Tunisie se veut plus belle dans un climat de liberté!

La Tunisie se veut plus belle dans un climat de liberté!

Bien que quelques progrès aient pu malgré tout être réalisés, il ne fait aucun doute que nous avons perdu de vitesse à plusieurs niveaux du fait de la mauvaise gouvernance sur laquelle est venue se greffer la non appréhension de la liberté parfois assimilée à l’anarchie généralisée, l’incivilité et l’impunité… La rupture politique avec l’ancien régime est belle et bien une réalité, reste la rupture au niveau social et économique si l’on veut vraiment aller de l’avant dans la construction d’une véritable démocratie au mieux propre et souveraine, libre, solide, prospère, juste, équitable et bien entendu pérenne.

Les défis de la réalité difficile et complexe au quotidien sont multiples et notre classe politique actuelle doit faire preuve de plus conscience à même de s’aligner avec l’intelligence du citoyen, ne parlons pas des enjeux géopolitiques d’un monde en pleine métamorphose de vive allure…

Nous-voici après quelques semaines de la conférence de l’investissement, l’heure est aujourd’hui au travail à plein temps pour aller sans délai au fond et réduire les disparités devenues inadmissibles (force est de rappeler avec compassion et amertume qu'une enfant de 9 ans issue d'une famille démunie et nécessiteuse nous a quitté subitement lors de la dernière vague de froid) d'tant plus 6 ans après un 14 janvier 2011 censé/supposé avoir sonné le glas à une longue époque de souffrance d’une partie non négligeable de nos concitoyens qui avaient failli perdre définitivement l’espérance d'un avenir meilleur.

Il est temps d’annoncer le démarrage d’une nouvelle Tunisie où l’on peut, tous et chacun, s’y identifier spontanément, pleinement et durablement. Pour y arriver, il faut d’abord commencer par reconnaître que l’Etat doit prioritairement et rapidement trouver les solutions garantissant un seuil de dignité (à définir à juste titre). Là, un grand travail est devant nous et j’avoue que la tâche est loin d’être gagnée d’avance. Toutefois, l’adhésion de tous avec la cohésion et la solidarité requises peuvent en bonne partie être acquise par une communication qui inspire confiance et sincérité pour que les discours annonçant les projets attendus soient bien accueillis et puissent ainsi allier harmonieusement par une visibilité tangible le rêve qui ne peut se réaliser sans vision à la réalité seule pouvant être perçue.

Sommes-nous suffisamment outillés pour décoller ? Pensant que des changements historiques se jouent parfois sur du bon sens avec une volonté sincère, personnellement j’y crois si l’on s’adonne résolument en commençant par des quick-wins en optimisant au fur et à mesure autant que faire se peut; pour cela, voici ce à quoi je pense :

  1. Simplifier les procédures et moderniser l'administration pour plus d'attractivité en investissement.
  2. Axer le discours politique autour de valeurs positives de nature à redonner de l'espoir au citoyen et rebooster la volonté des entrepreneurs afin de libérer davantage leurs initiatives et faire plus de confiance en l’avenir de leur pays.
  3. Faire un point de situation/étape périodique (mensuel) qui sera l'occasion de rappeler les engagements pris et leur évolution.
  4. Ne pas multiplier les promesses sans avoir les moyens de sa politique ; Ce serait contre-productif que de se disperser dans divers chantiers au risque de ne rien concrétiser au bout du bout. Il faudrait plutôt restreindre l'action gouvernementale sur 5 à 10 grands projets créatifs et porteurs d’espoir à effet ressenti dont au moins le tiers devra toucher directement le quotidien du citoyen et son pouvoir d’achat, notamment l'infrastructure en général et le transport en particulier, la santé et l'environnement, l'éducation et l'enseignement, la sécurité, ... Tout cela doit bien entendu être entrepris et entretenu en transversal avec l'administration.
  5. Institutionnaliser les relations avec la principale centrale syndicale et le patronat en faisant valoir le contrat social et économique parallèlement à une charte qui engagera ces acteurs dans une éthique citoyenne et patriotique. Cela ne doit aucunement remettre en cause la vocation et les prérogatives, avec la marge de manœuvre qui s’impose, de ces composantes principales de la société civile qui doivent non seulement préserver leur périmètre d'action vis à vis de leurs adhérents mais aussi et surtout de rester de véritables garde-fous immunisant le processus de démocratisation transitionnelle contre des incidents de parcours pouvant menacer l’irréversibilité de ce que nous avons réussi jusque-là et à peine commencé à bâtir.
  6. Cultiver davantage la valeur travail et valoriser les vertus de l'enseignement.
  7. Mener sans prolixité une communication claire, directe, transparente et intelligente orientée action et résultat.
  8. Le chef du gouvernement jouit d’un mandat qui reste tributaire de l’alliance précaire des partis au pouvoir. N’empêche qu’il est voué à jouer pleinement son rôle. Il doit pour cela donner des signaux forts qu'il est maître de son destin de Chef qui a la faculté d'être certes fédérateur mais aussi celui qui peut agir et non délibérer. Il lui appartient entre-autres de faciliter avec l’appui du Président de la république la mise en place institutionnelle des instances prévues par la constitution.
  9. S’employer à valoriser continuellement la révolution en rappelant son principal acquis, la liberté précieuse ; socle indiscutablement inéluctable à tout essor économique ultérieur,  rassembler les Tunisiens sur tout ce qui leur est commun pour partager précieusement ensemble des rêves réalisables dans ce climat de liberté tout en évitant au mieux que les sujets de controverse occupent agressivement les espaces publics et les médias.
  10. Enfin s'investir en une relation de proximité avec le peuple mais surtout pas populiste et essayer de gagner en confiance par l'exemplarité des membres du gouvernement qui doivent tous:
    1. être animés uniquement par l'intérêt suprême de leur Patrie,
    2. se montrer soucieux de remplir leur devoir comme il se doit,
    3. faire preuve de beaucoup de recul, de mesure et de hauteur en l'exercice de leurs fonctions,
    4. agir dans un esprit d'équipe loin d'une politique d'apparence incessante.

Les Tunisiens ont réussi à devenir libres dans leur pays, ils doivent aussi TOUS pouvoir espérer y vivre dignement!

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 11:11

Un hommage particulier à Yaël, Rédactrice en Chef du blog Tayara, pour sa confiance et sa considération.

Tous Ensemble, nous ne pouvons que réussir!

Modestement,

Mohamed-Naceur SAFRAOU

Article en ligne au lien suivant:

http://blog.tayara.tn/reussir-vie-selon-expert-mohamed-naceur-safraou/

 

 

 

Comment Booster Sa Carrière

Contribution Mohamed-Naceur SAFRAOU p/c Blog Tayara

TUNIS;Mohamed-Naceur SAFRAOU

 

D'abord, force est de souligner qu'il n'existe pas de recette prête à exploiter dans ce domaine. Un bon coaching consisterait à apporter quelques idées clés de nature à libérer au mieux les énergies tout en essayant de les canaliser pour plus d'efficacité et d'efficience.

Pour atteindre un objectif ou/et réaliser un rêve dans la vie (professionnelle) il faut batailler ses freins personnels et travailler méthodiquement et résolument pour y arriver. Pour ne rappeler que quelques conseils dont chacun de nous pourrait en avoir besoin à un moment donné de son parcours, je dirais :

  • Avoir un esprit libre, confiant, ouvert, éveillé et évolutif aide à acquérir une clairvoyance, développer une lucidité et consolider son estime.
  • Etre animé de bonne volonté, penser avec des idées claires autour des axes concrets.
  • Bien savoir ce qu'on veut, définir ses choix, espérer, imaginer et rêver, rester déterminé et persévérant, ...

Ce n'est pas grave si on ne s'y identifie pas exhaustivement dans tout cela. On peut dans un premier temps partir de ce qu’on sait faire pour acquérir graduellement tout ou partie de ces techniques et autres. Il faudra tout juste OSER, Y CROIRE et AGIR en passant à l’acte sans trop s’attarder:

  • Une observation continue permet une autoévaluation périodique ; vivement recommandée avec un effet miroir.
  • La réflexion, essence de l’autocorrection, constitue une gymnastique pour le cerveau. La communication écrite et verbale est un exercice qui peut mener à l’éloquence.

Quand elle est poussée, une technique peut devenir un art; l'idée dans mon esprit est d’exceller au bout cet art dans l'objectif d'avoir l’effet escompté ; une attitude positive et gagnante. C'est possible donc de transformer nos rêves en réalité si l'on commence déjà à vivre nos rêves.

Maintenant pour essayer de répondre à vos questions:

  1. Contrairement à ce qu’on pourrait penser à la première lecture de cette question, chaque cursus a de véritables chances d'employabilité et peut bel et bien mener à bon port professionnel. Une carrière se construit et donc se savoure à chaque étape. Pour un épanouissement professionnel durable choisir un cursus qui correspond à ses aptitudes et surtout qui répond au mieux à ses aspirations.
  2. Au-delà des conseils classiques consultables par simple clic sur le net (allant de la rédaction d’un CV à la validation du candidat en passant par les entretiens, …) à s'en servir bien entendu à bon escient pour ne pas tomber dans le récit théâtral, n'oublier pas qu'un entretien doit rester vivant :
    1. Il est crucial de bien préparer son entretien (rien ne s’improvise !) en s'entraînant à répétition pour pouvoir le guider aisément, ne pas le subir et ne pas stresser. En effet, le candidat retenu est généralement le mieux préparé et non (pas forcément) le meilleur.
    2. Pour réussir son entretien, n'oublier pas le sourire (synonyme d'enthousiasme et de sérénité), soigner son comportement (regard, voix, gestuel, …) mais tout en restant soi-même (ne pas faire l'acteur).
    3. Ne pas chercher à convaincre par la rhétorique autour des généralités.
    4. Savoir montrer ses atouts et/ou ses talents et surtout mettre en évidence son expertise avec des exemples concrets de ses réalisations confirmées pour bien se vendre avec un esprit persuasif et une culture résultat "goal oriented".
  3. Aimer ce qu'on fait.
    1. Avoir le sens de la maîtrise, la perfection, l’analyse et la synthèse.
    2. Essayer de s'approprier par tous les moyens de son domaine; lecture, TIC, relationnel, formation, recherches, ...
    3. Chercher à se diversifier dans ses connaissances pour mieux se distinguer par une contribution qualitative valorisante.
    4. Ne pas sous-estimer l'expérience des autres. Chercher et apprendre le conseil où on peut « s’en procurer ».
    5. Effectuer toute mission en lien de près ou de loin avec son activité principale.
    6. Fixer des objectifs avec un calendrier et tenir un tableau de bord pour assurer un bon suivi de ses propres réalisations.
    7. Anticiper son bilan et faire son « autocritique » constructive pour être toujours prêt à un entretien d'évaluation.
    8. S'investir pour démontrer ou/et développer ses capacités de coopérer et travailler diligemment en équipe.
    9. Savoir s'affirmer et surtout ne cadenasser pas son initiative...
    10. Enfin, bien entretenir sa capacité d'apprendre au quotidien ; la langue et l'informatique, outils de base inéluctables, sont deux leviers facilitateurs pour promouvoir sa carrière.
  4. Les erreurs sont généralement permises (parfois-même recommandées) en milieu professionnel (surtout en début de carrière) tout autant qu'elles restent dans le cadre contractuel et en harmonie avec l'éthique et la charte de l'établissement pour lequel on exerce :
    1. Il faut savoir capitaliser et apprendre de ses erreurs; l'expérience est dans ce sens une masse d'erreurs qui génère le savoir-faire par la répétition entre-autres.
    2. Un employé bien élevé, éduqué, instruit et avisé ne doit pas se permettre de commettre des erreurs impardonnables.
    3. L'allure des fautes professionnelles doit être inversement proportionnelle avec l'ancienneté, l’expérience, le niveau d'instruction et de responsabilité.
    4. Sans avoir à les énumérer, les erreurs de nature à briser la confiance professionnelle de son employeur peut en avoir des conséquences lourdes (voire irréversibles selon le cas) sur l'évolution de sa carrière.
    5. Dans le doute, éviter l'acharnement et n'hésiter pas de se concerter pour mieux s'immuniser.
  5. La reconversion professionnelle (surtout mais pas exclusivement) en début de carrière, qu'elle soit dans le même domaine ou ailleurs, est presque monnaie courante dans le secteur privé pour souder son cursus sur une assise solide.
    1. On doit la concevoir comme étant plutôt une chance en mesure d'amorcer de nouvelles perspectives professionnelles pouvant conduire à consolider ses acquis et enrichir et développer ses qualités dans un milieu différent.
    2. La reconversion peut dans ce sens être un choix et donc ne requiert qu'un travail de préparation et de rationalisation pour l'optimisation de sa nouvelle expérience.
    3. Si toutefois la reconversion est subie par manque de perspectives d'évolution, par absence de plan de carrière, ... Il est essentiel de ne pas se précipiter pour ne pas se tromper de diagnostic. On doit préalablement explorer toutes les pistes de réconciliation avec son poste, sa hiérarchie, son employeur, … dans le but de se donner une ultime chance de se confirmer et, en tous cas, bien mûrir sa décision le cas échéant.
    4. Il serait judicieux, voire sage, de savoir clore en beauté (lettre de recommandation à l'appui) une relation professionnelle avant d'en entamer une autre. C'est possible si on y pense dès le premier entretien d'embauche et tout au long de la période passée au sein de l'établissement.
    5. Un mot d'ordre à ne pas oublier dans sa "to do list" journalière; soigner son image professionnelle par une application stable et une rigueur irréprochable pour inspirer confiance et crédibilité, imposer le respect et gagner en notoriété.
    6. Si avec tout cela, le cours des événements et exigences internes de l'entreprise ne permet pas de se projeter dans l'avenir avec la visibilité requise, on peut envisager dans ce cas une reconversion soft avec une adaptation facile.
    7. Une reconversion réussie commence par un finish correct et respectueux de son ancien emploi. Cela va de la facilitation de l'entame de sa nouvelle expérience sans avoir à s'expliquer éventuellement dans un entretien sur des zones d'ombre de son CV. Bien au contraire, en restant professionnel, aimable, consensuel, impartial et objectif à la dernière minute, ça ne peut que jouer en sa faveur.
    8. N'oublier pas, une nouvelle expérience est une nouvelle chance pour réussir, c'est aussi un nouveau défi à relever avec un espoir d'un nouvel exploit qui viendra alimenter son palmarès et donc booster sa carrière.

Mot de la fin:

Voir grand et loin

Du recul pour se ressourcer

Relativiser ses émotions et ne pas céder à l'euphorie

Apprendre qcq chose chaque jour

Avoir un esprit d'entraide et de cohésion

Estime de soi et respect des autres

Choisir et bâtir sa carrière

Ecrire son histoire par & pour soi-même

Prendre conscience de ses aptitudes

Etre certain de son potentiel qui ne peut avoir de limites que celles prédéfinies par soi-même.

Chaque moment a son bonheur, à chacun de savoir le saisir

Faire des devoirs un plaisir, des difficultés un défi et des incidents de parcours une épreuve de patience préventive.

Prendre son destin en main

Good Luck !

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 23:53

Brise d'un Courant d'air ou vent d'un orage en vue? Crampe à force de Calculer ou Chronique d'une Convulsion Chaotique? Comment faire pour éviter une Crise partisane en Exponentiel?

Le Choix de HE; Candidat proposé par NT à la présidence de la Kasbah et Chargé par BCE pour former un gouvernement serait-il un Compromis de Coulisses Contrariant pour les uns et Conciliant (j'ose y Croire) pour les autres. En tout état de cause, Ce Casting (à priorité sécuritaire par excellence) n'étant pas largement Concerté en intra et en inter, s'annonce d'ores et déjà Controversé.

Malgré la respectabilité de la personne, pour une deuxième République, on aspirait, après des élections dignes d'une démocratie établie, à une figure de Charisme, à un Chevronné de politique avec une Casquette socio-économique appuyée par un bon carnet d'adresses. Ses Capacités de Communiquer doivent être prouvées et Confirmées. Quand bien même l'enveloppe sécuritaire à la présidence du gouvernement est d'une importance, elle pourrait être confiée et suivie minutieusement à/par un Ministre Délégué.

On Court dans un Chemin Crevé dès le Commencement avec une politique de Colmatage initiée à priori par l'instance Constitutive du parti NT qui va devoir d'abord se réconcilier en interne pour Contenir les voix qui contrent et se révoltent désormais sans plus se Cacher, rétablir le Calme, restaurer la Cuisine interne, bref, mener des actions correctives pour retrouver la Confiance mutuelle.

Un Casse-tête qui Cristallise les Courants du même parti. Une Cacophonie se profile au sein de la majorité parlementaire qui pourrait nous réserver des surprises voire des Clash entre les Copains d'hier et aujourd'hui.

#NidaaTounes traverse visiblement une épreuve cruciale dans des Conditions implosives; est-il en mesure de capitaliser par l'instruction de ses Contradictions? wait and see.

Ceux qui avaient parié à une époque sur la scission de ce parti devraient surveiller à la loupe ce qui se passe ces jours dans les couloirs de NT; ça leur servirait certes de leçon pour agir plutôt dans la proactive et anticiper à titre préventif la contagion du malaise viral du pouvoir.

Attendons entre-temps la Composition du gouvernement dont son Chef aura la tâche ardue de Convaincre par ses membres et ses orientations pour Collecter le maximum de voix.

En politique, il faut avoir du flair pour savoir plaire.

Que la Conscience Couronne la Tunisie!

À suivre ...

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 16:48

17-12-2014

Game over!

Le choix de ‪#‎Nesma TV par ‪#‎RG pour "décoder" la neutralité (jusqu'alors confuse) recommandée cette fois-ci sous une version actualisée après maintes acrobaties assorties de divergences internes vivement débattues à la "‪#‎Choura" de ‪#‎Ennahdha avant de publier leur communiqué, n'est pas à mon avis anodin. ‪#‎MM; carte jouée le 23/11 par ce parti pour mieux négocier entre les deux tours, n'est vraisemblablement plus le favori du mouvement. A quel point les adhérents et sympathisants suivront le non-dit de l'ajustement nuancé apporté par leur Cheïkh, c'est ce qu'on saura dimanche 21/12.
Pour bon nombre de ceux qui se vexeront car leurs convictions, attentes ou/et choix ne peuvent s'aligner à la position officiellement déclarée, l'abstention serait l'unique solution refuge.

Sans vouloir déplaire ou être désagréable aux amis de sensibilité MM, en politique, ce sont les intérêts qui prévalent. C'est ainsi que, sauf surprise, je vois le tapis rouge de ‪#‎Carthage se dérouler pour ‪#‎BCE, et, qui sait, ça sera peut-être un Bon Compromis Électoral qui permettra au pays de retrouver un peu plus de stabilité pour pouvoir s'attaquer aux vrais défis.

Dans tous les cas, la ‪#‎Tunisie doit rester au dessus de tous. Le candidat qui sera élu ‪#‎Président devra être un fédérateur en mesure de surmonter son narcissisme de pensée et d'action pour pouvoir réellement incarner, servir la patrie et redonner de l'espoir au peuple.

L'histoire gardera et sauvegardera les faits et résultats qui seront, j'espère, à la hauteur des aspirations et du mérite des Tunisiens Libres d'esprit et d'attitude. Les slogans ou étiquettes, les promesses ou menaces qu'on entend pendant la campagne ici et là sont pour la plupart à effet électoraliste effervescent et ne peuvent avoir qu'une tendance éphémère qui ne vise que ceux qui veulent les croire.

Le monde est en perpétuel changement, on doit développer notre capacité de lire correctement ce qui se passe autour de nous pour pouvoir s'adapter objectivement sans trop tarder et mettre en exergue l'essentiel avant l'important pour arriver à insérer nos vraies préoccupations à l'ordre du jour.

L'appréhension de l'intérêt patriotique général qui passe certes par la préservation et la consolidation des acquis constitutionnels en terme de libertés et de droits de l'Homme mais inéluctablement par le redéploiement économique, social et sécuritaire dans un climat de justice requiert de nos "élites" politiques une conscience commune accrue qui, à aujourd'hui, n'est malheureusement pas encore passée en "force de chose jugée".

A dimanche aux urnes!

04-12-2014

La ‪#‎Tunisie est capable de transcender, bâtissons tous ensemble pour y arriver!
Ni intransigeant ni dolce ; en politique, c’est un juste milieu (mobile) qu’il faut, car, tout ce qui excessif est insignifiant.

L’élection (plébiscite) aujourd’hui du trio de la présidence de l’ARP constituera-t-elle des prémices d’une cohabitation qui se profile pour une stabilité politique ?

Peut (Doit)-on comprendre que le consensus qui aurait amené les deux principales formations à trouver un compromis parlementaire va continuer à alimenter l’apaisement ressenti pour le reste du package; ‪#‎Carthage & la‪#‎Kasba ?


Une véritable partie d’échec avec une équation à plusieurs variables.

J’espère que cette ébauche de «sagesse» et de «réalisme» relève du stratégique et non pas de simples manœuvres tacticiennes.

Seul le temps nous dira où on est, mais d’ores et déjà, on peut se permettre d’aspirer à une volonté commune de rompre avec la violence, la tristesse, l’échec et le désespoir et surtout de couper la route devant (voire enterrer) les tentatives décourageantes et menaçantes de réversibilité du processus, les discours destructeurs (de tous bords) de division, de diabolisation, de démagogie, …

02-12-2014 p1

MM me fait de la peine malgré toutes les réserves que j'ai sur ses 3 dernières années. J'ai l'impression qu'il est en perte de vitesse; perte d'alliés. Est-il capable de rebondir sans spéculer dans la victimisation, je ne sais pas ... La nouvelle ‪#‎ARP n’avait vraisemblablement pas tous les ingrédients organisationnels pour un bon déroulement de cette 1ère séance mais surtout pour éviter de nous rappeler qcq épisodes anecdotiques de son prédécesseur l’ANC.

Président non convié, tractations dictées par des négos entre partis et calculs de petits malins quant à l’ordre du jour, en l’occurrence l’élection du président de l’ARP, un élu qui dit s’avoir été usurpé son identité par un citoyen qui aurait prêté serment à sa place (à vérifier bien sûr et à comprendre bien sûr), ...

On trébuche dès le démarrage, ce n'est pas grave tant que c’est gérable. On va considérer que ce sont des erreurs de première jeunesse ou encore des répercussions de fait générées par l’atmosphère générale qui règne dans le pays ce dernier temps.

Le reflet de l’intelligence commune des compétences ‪#‎Tunisiennes ne peut toutefois se résumer en ce qu’on pourrait voir et avoir comme comportements de nos élus dans le quinquennat qui s’amorce.
Je prends de la distance les jours qui viennent pour me consacrer à l’observation sans interaction.
A suivre…

02-12-2014 p2

C’est parti…

Ce mardi 02 décembre 2014 à 10h50 avec du beau temps qui embelli notre chère ‪#‎Tunisie.
J’espère que ce climat printanier boostera la bonne volonté des nouveaux représentants du peuple pour faire de cette séance inaugurale un moment historique pour rompre avec la tension et réconcilier avec l’apaisement social et relancer la douceur citoyenne qui ne peut s’enraciner qu’à travers un vrai dialogue d’idées et d’opinions sage et continu.

Les présents ; élus, notables, invités et diverses autres personnalités viennent de chanter solennellement l’hymne national. La président sortant de l’ANC, Mustapha Ben Jaâfer, cède son siège au doyen militant symbole Ali Ben Salem pour présider cette première séance de l’ARP; ce qui constitue en soi un signe fort pour la consolidation du processus.

A son tour, ABS invite MBJ pour donner son allocution …

Cessons le discours de peur et d’affolement, de division et diabolisation et soyons simplement des citoyens libres d’esprit et de conscience pour être au mieux impartiaux et objectifs dans nos jugements.


Contrairement à beaucoup, je suis plus que jamais optimiste même si j’aspire à une « élite » politique plus représentative ; ce qui viendra certainement un jour si on apprend à admettre une alternance soft et périodique.

Vive la Tunisie!

28-11-2014

S’il Vous Plait, ‪#‎Sagesse pour assurer le ‪#‎Salut et ‪#‎Pérenniser le‪#‎Processus.
Prise en otage entre les deux tours de la ‪#‎présidentielle, la ‪#‎Tunisie se trouve lamentablement dans un état électoral artificiellement fiévreux voire dangereux. La sagesse, devise rarissime, l’emportera certainement sur la légèreté et l’instrumentalisation.

L’histoire ne pardonnera pas les instigateurs responsables qui seront démasqués un jour. Le « pauvre » citoyen ne doit pas non plus rentrer dans des règlements de compte par sous-traitance et « gober » les manœuvres de ceux qui se permettent tout pour mieux négocier et préserver leur périmètre.

Les spéculateurs « jusqu’alors en veille » commencent à réchauffer leurs tambourins, NE les cautionnons PAS par notre myopie face à des sales tentatives, bêtes et désespérées, de dissension qui, si elle trouve un terrain propice, risque de tourmenter et séparer.

25-11-2014

Let's hope for ‪#‎Tunisia

Malgré son militantisme, le président sortant avec un bilan controversé par son rendement et ses clashs n’a malheureusement pas su, à mon avis, capitaliser suffisamment depuis son « intronisation» au palais de Carthage. Il aurait dû savoir mieux s’entourer et choisir minutieusement ses conseillers pour l’aider à consolider sa bonne volonté d’un chef d’état à l’image d’un rassembleur se voulant démocrate et réformiste en mesure d’incarner et faire émerger son potentiel de gouverner et représenter.

De l’autre côté se trouve un concurrent pas facile qui a su tiré profit de son passage éclair à la Kasba en honorant les premières élections libres de 2011. Malgré, à l’identique de son rival d’ailleurs, une attitude de collision et de division ressentie parfois avec une fragrance d’arrogance, Il a tout de même pu, grâce aussi à des erreurs à répétition commises solidairement par l’ex-troïka, s’autoproclamer, en l’absence, voire la défaillance, d’une véritable opposition soudée et constructive, sauveur capable d’assurer une alternative. Il a pu en si peu de temps créer et mobiliser autour de lui une dynamique de vote sanction/utile l’ayant promu ainsi que son parti aux premiers rangs. En toute objectivité, son âge ne peut que jouer en sa défaveur et rend difficile de se projeter sans risque (physiologiquement de fait) dans un quinquennat entier. Ceci dit, à la lecture linéaire des résultats du premier tour, arithmétiquement, un report de voix bien négocié, lui donnerait un coup de lifting qui pourrait rapidement siffler sans surprise la fin du match à sa faveur.

Contrairement à ce que l’on pense, et, au-delà des considérations (partisanes en particulier) des uns et des autres quant à l’honnêteté intellectuelle de chaque candidat, que je me dois personnellement de respecter, le menu tel qu’il se présente à l’électorat ne suscite pas l’appétit, complexifie la donne et fait du deuxième tour une épreuve assez confuse, encore plus quand on prend conscience de ce que pourra peser notre voix qui va cette fois-ci trancher pour les cinq années à venir.

Ceux qui veulent exercer leurs convictions se trouvent ainsi, malgré l’ampleur de la responsabilité citoyenne, devant une situation pour le moins mitigée pouvant, paradoxalement, dissuader la participation d’une partie des électeurs qui ne s’identifient pas dans les profiles, projets et programmes de ces deux candidats exclusivement.

Loin des manœuvres partisanes et politiciennes qui se jouent pour l’essentiel à huis clos, des parasites d’euphorie révolutionnaire, de la surenchère et les slogans du militantisme et/ou de la suprématie de l’état, des étiquettes, des préjugés et des procès d’intention, des discours qui divisent, de l’intimidation, … loin de tout cela, il est vraisemblablement urgent pour les indécis d’attendre, d’observer, d’analyser et d’essayer d’évaluer au mieux avant de contribuer au choix décisif du futur locataire de Carthage.

Un véritable cas d’école et un vrai casse-tête électoral qui ne manquera certainement pas de péripéties avant d’arriver sereinement à bon port!

Restons déterminés pour que la Tunisie gagne ces élections.

Les conseils et critiques des amis sont les bienvenus. .

24-11-2014

Un autre exploit vient s’ajouter au palmarès de la transition en Tunisie. Nous nous devons tous de s’arrêter un peu dessus pour savourer le moment! Attendons ensuite la confirmation des tendances des résultats qui ne seraient pas, à mon sens, loin des sondages « sortie des urnes » publiés hier soir par Σ conseil.

Certes bon nombre de Tunisiens ne s’identifient pas forcément dans les deux premiers candidats, mais en tous les cas, j’espère que tout se déroule avec le civisme requis d'ici le prochain rdv (normalement le 28/12).

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 01:35

Panser les plaies, colmater les brèches, éviter l'acharnement et le délire, repenser l’avenir, repartir, avec un discours unique redoré d’un esprit réellement fédérateur loin de la surenchère, sur de nouveaux projets plus concrets, plus réalistes, plus sincères, bien enracinés dans les vraies préoccupations du citoyen et en harmonie avec ses aspirations.

Telles sont quelques recommandations qui pourraient être utiles pour les bons perdants.

Le schéma politique ne fait que commencer à se profiler mais non encore prêt se composer. Une fondation solide requiert, si l'on veut vraiment instaurer une démocratie pérenne, l'existence de vrais piliers durables pouvant s'affronter par leurs programmes et garantir une alternance soft loin des sujets de controverse et surtout sans instrumentalisation du sacré et/ou des questions identitaires supposées classées depuis bien longtemps et fruit d'une longue histoire même si on a tenté ou/et failli faire des dérives au lendemain des élections du 23/10/2011.

Au-delà des « surprises à vocation populiste» liées aux scrutins dans les démocraties naissantes comme la nôtre, la plupart de nous sait que ce qu’avaient accouché les urnes au 23/10/2011 avait été grosso modo prévisible.

Quant aux législatives 2014, les sondages de sortie des urnes ainsi que les premiers résultats partiels dévoilés du vote du 26/10 donnent des tendances préliminaires également attendues.

En effet, si l’on admet la notion de la combinaison vote sanction/vote utile, un simple observateur de la scène politique serait à même de « prédire » cette nouvelle géographie. A sa première lecture, le relief de cette carte est marqué :

- d’un côté par :

-- Le net recul du numéro 1 de l’ex troïka qui, outre son bilan mitigé, n’a pas su/voulu faire son autocritique en son temps pour pouvoir cultiver dans l’authenticité républicaine telle que conçue et partagée par la majorité des Tunisiens et établir ou rétablir la confiance seule en mesure de lui donner une chance pour élargir sa masse au milieu apolitique. Il a fini par garder un peu plus que le smig électoral qui n’est autre que le reflet de son assise partisane jusqu’alors assez appliquée et incompressible grâce à une assiduité avérée souvent synonyme de ce genre de couleurs idéologiques.

-- Des dégringolades partisanes des co-alliés montés au pouvoir après le 23/10/2011 ainsi que quelques acteurs censés continuer à jouer un rôle dans la vie politique de par leur militantisme.

-- Des disparitions ou presque de quelques formations plutôt éphémères qui n’avaient comme capital que leurs égos illusoires.

- et d’un autre côté par :

-- Un sursaut visible à l’œil nu d’une entité à dimension concurrente non négligeable qui s’est confirmée en se proclamant comme étant l’unique alternative refuge capable de sauver le quotidien et garantir le devenir du pays.

-- D’autres projets qui accompagnent cette ascension au podium à allure montante.

-- Une reproduction spectaculaire qui a pioché agressivement sous un autre format dans le spectre du réservoir populaire avec de nouveaux moyens qui ne laissent indifférents les pauvres nécessiteux et/ou opportunistes.

Ce dont on doit se réjouir est que la voix du Tunisien est non seulement désormais imposante dans le choix de ceux qui gouvernent ce pays mais surtout son choix, une fois exprimé par le vote, est en mesure de renverser la donne et redessiner la représentation parlementaire et derrière gouvernementale.

Peu importe ce qui aura été retenu une fois on aura appris les résultats définitifs, le fait d’avoir effectué et traversé (j’espère) ces élections est en soi un exploit à valoriser. Cela nous permet déjà de gagner du terrain dans le chemin démocratique grâce à cette nouvelle étape franchie dans l’alternance pacifique.

Ce à quoi les politiques doivent sérieusement penser dans les prochains rdv est de ne plus vendre le rêve à la place de l’espoir et surtout ne pas dévier encours de parcours.

Ce n’est pas encore fini ni gagné d’ailleurs. L’abstention remarquée le 26/10 n’est pas très rassurante bien que compréhensible. Quant aux surprises, on va certainement en avoir davantage mais à dose dégressive, j’espère, le temps d’arriver à stabiliser une véritable alternance entre formations plus ou moins équilibrées capables de se concurrencer réellement, toutes choses égales par ailleurs (modèle sociétal en particulier), sur des choix et programmes socio-économiques touchant le vif du citoyen dans un climat de liberté et de justice de sa naissance à sa retraite en passant par sa vie familiale, son environnement, son éducation, son emploi, …

Certes le fait d'avoir surmonté un autre cap politique n'est pas sans significations et aura sans doute des retombées encourageantes dans les mois à venir. Toutefois, l'entame et la relance des chantiers économiques, à l'arrêt depuis le tournant du 14/09/2012, ne sont pas moins laborieux ce qui devrait appeler toutes les forces à aller de l'avant en adoptant un plan d'actions à débattre et à concerter inéluctablement avec les principales composantes ayant parrainé le dialogue national dans l'objectif d'étendre l'adhésion citoyenne pour pouvoir espérer un apaisement social qui reste tributaire des premières décisions concrètes qui seront prises dans les cent premiers jours du prochain gouvernement; à savoir, pour n'en citer que des exemples, le pacte social, l'environnement, la sécurité, l'inflation, les petits projets d'infrastructure de proximité, le socle juridique des élections municipales, régionales, ... Bref tout ce est de nature à adresser un vrai message d'espoir permettant de faire patienter les plus défavorisés pour bénéficier d'une faveur de démarrage mais également d'injecter une dose de stabilité pouvant faire revenir les investissements intérieurs et extérieurs et faciliter le financement des grands projets par l'appui des bailleurs de fonds.

Le Tunisien est difficile à gouverner, encore moins avec des slogans, il a démontré qu'il a commencé à apprendre à juger les politiques pas uniquement sur les paroles mais sur les faits ainsi que la cohérence entre les promesses, le discours et les résultats sur terrain. Que les sortants comme les rentrants admettent cette règle pour en tirer les leçons qui s'imposent.

À suivre l'épisode imminent de la présidentielle pour avoir une vision d'ensemble qui définira plus clairement le futur puzzle gouvernemental avec des scénarios de cohabitation, coalition, ...

Les candidats à la présidentielle sont à ce niveau invités à mobiliser au mieux les électeurs pour exercer leur droit et devoir au prochain rdv du 23/11 et choisir celui qui fera preuve de plus d'aptitude à être, en tant que deuxième tête de l'exécutif à élire par le suffrage universel, le garant de la constitution.

Les prochains congrès des principaux partis nous en diront aussi un peu plus quant aux nouvelles orientations partisanes pouvant amener à des restructurations après évaluation et traitement des plus importantes résolutions.

رحم الله الشهداء

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 14:21

Les acteurs du prochain quinquennat doivent plutôt œuvrer pour rompre graduellement, à tous les niveaux, avec les anciennes pratiques et penser un nouveau mode de gouvernance et de développement permettant une économie sociale viable et évolutive dans un climat stable de liberté constitutionnelle, de sécurité et de justice républicaines. Ils doivent être porteurs de vrais projets et leurs programmes et priorités doivent s’articuler autour des thèmes principaux:

‪#‎Environnement‬, ‪#‎Santé‬, ‪#‎Enseignement‬, ‪#‎Inflation‬ et ‪#‎Emploi‬.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 11:03

C'est bien mais du chemin reste à faire. Le respect de cette ‪#‎charte‬ relève de l'éthique et là on est encore loin. Ceux qui n'ont pas la mémoire courte en savent quelque chose.

http://www.huffpostmaghreb.com/2014/10/07/charte-politique-spots_n_5944056.html

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