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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 00:38

Le discours de BCE du 06 septembre 2011 intervient dans une phase sensible sur plusieurs plans (politique, économique, social, sécuritaire, …) pour diverses raisons, difficile de trouver des raccourcis pour les résumer de la manière la plus concise. En lecture linéaire, plusieurs sujets abordés concernent en focus la sécurité et la sûreté. Un discours affichant en apparence une démonstration de force pour un retour à l’ordre dans le corps concerné mais en même temps controversé pour avoir contenu à deux reprises un dérapage linguistique faisant buzz dans la forme mais très contesté dans le fond et surtout pouvant susciter des réactions en l’absence d’une excuse expresse. En lecture politique, plusieurs points et allusions sont à décoder en particulier le sujet du référendum (évoqué particulièrement dans ce timing) qui ne fait pas déjà, en tous cas à aujourd’hui, consensus et pourrait réveiller l’obsession du risque de reporter à nouveau le RDV électoral… Ce référendum s’articulerait au moins autour de deux axes qui viseraient à fixer la durée du mandat de la constituante et restreindre ses prérogatives à la confection et la rédaction d‘une constitution. Vue de loin, autrement avec un peu de recul, on vit une marche à deux vitesses; rarement en série, naturellement en parallèle mais parfois même symétriquement opposés; image pas trop choquante si l’on admet que son allure et ses traits illustrent tout processus du genre à sa phase embryonnaire. Je suis confiant qu’enfin c’est la sagesse qui l’emporte pour que le pays traverse avec les moindres dégâts les moments difficiles incontournables. La gestation, même aigue, aura ainsi été réussie et l’acte de naissance de la Tunisie libre sera bien notifié. Bon Courant Electoral!

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